Le marché du travail dynamisé par la finance d’entreprise

L’amalgame est souvent fait entre la finance au sens large et la finance « spéculative » décrite comme au cœur de la crise que traversent l’Europe et le monde depuis près de 4 ans.

 

Pourtant les deux sont bien à distinguer

Les critiques actuelles se doivent de bien faire la distinction entre ces métiers de la finance tant décriés (brokers, fonds spéculatifs etc.) et ceux plus « classiques » : comptable, auditeur, contrôleur de gestion, etc.

En effet cette filière de métier est aujourd’hui relativement épargnée par la crise et tire le marché du travail vers le haut grâce à des embauches. En ces temps difficiles pour les entreprises où maitrise des coûts et réduction des dépenses sont les maîtres mots, ce type de profil est de plus en plus recherché, en particulier au sein des PME qui ont aujourd’hui besoin de mettre de l’ordre dans leurs finances.

 

Dans ce contexte, un profil sort particulièrement du lot : le contrôleur de gestion

«La tendance est à des profils opérationnels, appelés à intervenir sur le terrain dans le contrôle des lignes de produits ou de services développées par les entreprises», précise Bruno Fadda, directeur associé du cabinet de recrutement Robert Half.

Attention, une formation comptable / financière ne constitue pas pour autant une garantie d’embauche. Les profils recherchés sont essentiellement des profils expérimentés (plus de 5 ans d’expérience) et la situation reste compliquée pour les jeunes diplômés.

Malgré cela l’optimisme reste de mise selon le dernier baromètre emploi JD Edhec puisque la finance d’entreprise devrait rester une valeur sûre pour les jeunes diplômés dans les années à venir :

37% des entreprises prévoient d’embaucher des jeunes diplômés dans ce secteur, devant la fonction commerciale et marketing (30%) et le conseil et achats (20%).

 

Source : Le Figaro

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