Freelance ou portage salarial, comment choisir ?

Le freelance est un expert dans son domaine qui exerce son activité dans une indépendance complète. Il est souvent à la fois commercial et exécutant. Il est motivé par le besoin de travailler en parfaite autonomie. Les démarches sont considérablement simplifiées, car c’est un mode d’exercice qui est encouragé en France. Il doit cependant choisir son statut professionnel qui lui permettra de pratiquer son métier en toute légalité. Le statut d’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) ou d’entrepreneur individuel peut être adapté à cette façon de travailler. Les formalités sont aisées et cette position est économiquement très abordable. L’EIRL présente un atout certain, celui de dissocier le patrimoine personnel (de sa vie familiale) du patrimoine lié à son activité.

 

Le portage salarial concerne autant les travailleurs indépendants. Il se différencie des deux statuts évoqués par le fait qu’il permet au professionnel de confier les démarches administratives, fiscales et comptables à une société qui gère cet aspect pour lui. Il bénéficie alors des avantages du salarié aussi bien au niveau fiscal qu’au niveau de la protection sociale. C’est une formule qui regroupe deux notions : l’indépendance de sa fonction et le statut de salarié.

 

Opter pour le portage salarial offre l’opportunité de se consacrer pleinement à son activité en évitant toutes les tâches annexes comme la comptabilité, la facturation, le paiement des charges et les déclarations fiscales souvent compliquées. Parmi les sociétés les plus reconnues dans ce secteur on retrouve par exemple ITG (Institut du temps géré). Le portage est aussi la solution la plus simple pour les gens qui ont travaillé auparavant comme salariés d’une entreprise. Elle s’adresse également aux personnes de plus de cinquante ans qui souhaitent ainsi s’assurer une bonne retraite sans avoir à dépenser des sommes énormes pour être bien assurées. Le portage salarial évite également toutes les formalités de création d’entreprises et le casse-tête du choix du statut. En contrepartie, une partie des montants facturés à ses clients sont alors consacrés aux paiements de la société spécialisée en portage salarial, elle s’élève généralement à 10% du chiffre d’affaires hors-taxe. Une entreprise pratiquant des taux inférieurs se placerait en situation de risque économique. Conseil : n’hésitez pas à vous assurer de la solidité financière de l’entreprise de portage, si les taux pratiqués semblent anormalement bas surtout.

 

Il est ainsi plus facile de s’occuper en toute liberté à l’exécution de ses missions et à la recherche de nouveaux clients. Le statut de freelance permet d’avoir un regard sur l’ensemble de son activité et de faire tout soi-même. Il peut aussi être conseillé aux personnes qui souhaiteraient développer leurs activités et embaucher des collaborateurs. Il demande cependant un investissement plus important en terme de temps passé et quelques connaissances même basiques en comptabilité afin de bien gérer son activité. Il faut savoir également qu’en cas de gros problèmes et d’interruption, seul, le portage salarial donne droit à une indemnisation au chômage.

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