Le chômage frappe de façon massive les jeunes des banlieues difficiles.
En effet, 43 % des jeunes hommes sont au chômage dans les ZUS (Zone Urbaines Sensibles).
Ces chiffres inquiétants sont issus du rapport 2010 de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus).
Banlieues: un chômage massif
Le rapport de l’Observatoire National des Zones Urbaines Sensibles jette une lumière crue sur une réalité connue : les jeunes des quartiers populaires connaissent un chômage massif.
Ainsi, parmi les jeunes actifs, 43% des hommes sont au chômage. Les jeunes femmes sont touchées à 37%.
Ces chiffres sont très supérieurs au taux de chômage des jeunes au niveau national : 24% des jeunes actifs français sont au chômage.
Si l’on considère l’ensemble de la population vivant dans les ZUS, le taux de chômage atteint 18,6%.
Ce taux reste supérieur aux taux de chômage national (environ 9.7%).
Ainsi une part importante des jeunes des quartiers populaires reste exclue de l’emploi.
Diplômés au chômage
Autre phénomène inquiétant: les diplômés sont désormais autant frappé par le chômage. Le diplôme n’a plus le rôle protecteur.
Plusieurs facteurs concourent à expliquer cette situation alarmante: problèmes de formation, discriminations, manque de réseau, enclavement…
Ainsi, un habitant sur deux n’a aucun diplôme supérieur au brevet des collèges selon une récente étude INSEE.
De même, des testings ont démontré que la simple mention d’une adresse en banlieue sensible diminuait les réponses positives lors des candidatures.
Les jeunes des quartiers populaires partent avec un handicap dans la course à l’emploi.
Chômage et problèmes sociaux
Ce chômage massif posent de nombreux problèmes sociaux.
Les bénéficiaires des minimas sociaux et les personnes sous le seuil de pauvreté sont ainsi deux fois plus nombreuses dans les quartiers populaires.
Les problèmes de délinquance sont également exacerbés par le chômage endémique.
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